par Hannah Cornelus | J 09, | Actualités, Propos d'auteurs
« Si la fiction romanesque doit avoir un rôle, ce serait éventuellement celui de dévoiler plus précisément le monde, de le regarder en face. C’est le seul rôle que je connais au roman : montrer, et parfois, montrer mieux. En ce sens, si un roman montre les beautés et les fragilités des lieux qu’il parcourt, peut-être contribue-t-il à une plus grande lucidité des lecteurs et lectrices qui veulent bien lire ça. »
par Riccardo Barontini | J 06, | Actualités, Propos d'auteurs
«On expérimente. Telle solution vaudra là, qui ne marchera pas ailleurs, ou peut-être, on essaiera. Les gens ont une vraie capacité à s’arranger entre eux, à s’auto-organiser. Pas besoin de ‘premier de cordée’ qui entraine tout le monde dans sa chute. Coupons la corde.»
par Riccardo Barontini | J 05, | Actualités, Propos d'auteurs
« C’est qu’à mon sens, la littérature doit pouvoir contribuer d’une part à la reconquête de notre mémoire antillaise et de l’autre, à conforter notre fragile identité créole née dans le fracas du génocide des Amérindiens, de l’esclavage des Noirs et de l’engagisme des Asiatiques (Indiens et Chinois) avec un ultime apport syro-libanais à la toute fin du XIXe siècle. Cette identité mosaïque, kaléidoscopique comme disait Edouard Glissant nécessite de sortir des sentiers balisés de la littérature ‘pure’. »
par Riccardo Barontini | J 03, | Actualités, Propos d'auteurs
« Credi di camminare il sentiero e invece è il sentiero che ti cammina. Sono quelli che lo hanno seguito prima di te con i piedi e le suole. E i tuoi piedi rispondono alle loro impronte, come la voce risponde ad un’altra voce. »
par Riccardo Barontini | J 03, | Actualités, Propos d'auteurs
Textes inédits
Aude Seigne: « La génératrice »
Anne-Sophie Subilia: « Dernières volontés »
Jérôme Meizoz: « Déposition »
Vidéos des lectures et de la table ronde avec les universitaires Pierre Schoentjes et Claire Jaquier
par Hannah Cornelus | J 02, | Actualités, Propos d'auteurs
« Le roman, on me l’a dit au sujet de La malchimie, opère différemment d’un essai, il y a cette impression de profondeur qu’éprouve le lecteur : nous creusons autour d’un ou plusieurs personnages des problématiques qui prennent forme concrètement, s’ancrent dans des parcours de vie qui participent de la nôtre, nous travaillons à des mises en situation. À partir d’un cas particulier, quelque chose de plus universel est visé, atteint peut-être. »