Vous ne boirez plus votre café de la même manière. Entretien de Raphaël Confiant avec Thabette Ouali autour de son dernier roman, “Grand café Martinique”
“C’est qu’à mon sens, la littérature doit pouvoir contribuer d’une part à la reconquête de notre mémoire antillaise et de l’autre, à conforter notre fragile identité créole née dans le fracas du génocide des Amérindiens, de l’esclavage des Noirs et de l’engagisme des Asiatiques (Indiens et Chinois) avec un ultime apport syro-libanais à la toute fin du XIXe siècle. Cette identité mosaïque, kaléidoscopique comme disait Edouard Glissant nécessite de sortir des sentiers balisés de la littérature ‘pure'”.