by Riccardo Barontini | J 04, PM | News, Words from the writers
« Quand on est devant un océan de poulets, il est impossible d’avoir un rapport individuel avec eux, et pourtant ce sont des individus. Ce ne sont pas des choses, ce ne sont pas non plus des personnes, ce sont des individus. Ce mot permet peut-être de traverser les lignes de débat antispécistes, éthiques et légalistes. Littéralement, un individu est indivisible. C’est une bonne définition du vivant. Cela peut valoir pour un territoire, pour une rivière. »
by Riccardo Barontini | J 04, AM | News, Words from the writers
« La crise environnementale est mon principal moteur d’écriture, pour la simple et bonne raison qu’elle m’habite, m’obsède, me plombe, me tourmente et me meut à la fois »
by Riccardo Barontini | J 04, PM | News, Words from the writers
« Nous sommes passés de l’utopie d’une machine au service de l’homme à la réalité de l’homme au service de la machine. ‘Pleine terre’ interroge ce glissement et ses conséquences pour l’avenir. »
by Riccardo Barontini | J 03, AM | News, Words from the writers
« L’écriture provient du corps, c’est son lieu de départ et le corps des autres est son lieu de destination. D’un corps à un autre corps, j’ai pour habitude de m’appuyer sur ce qui peut faire lien, pont, écho, et cela passe pour moi en grande partie par les sens. »
by Riccardo Barontini | J 03, AM | News, Words from the writers
« Il y a quelque chose d’organique dans l’écriture. Ce n’est pas seulement une histoire de syntaxe ou de composition. L’écriture tisse avec le réel des liens organiques. »
by Riccardo Barontini | J 03, PM | News, Words from the writers
“Pour moi, parvenir à l’essence des choses, des êtres et des lieux, doit passer d’abord par une réalité physique. C’est plutôt basique comme démarche. Plus ‘brutal’. Vivre le monde serait d’abord sortir de soi-même pour le rencontrer, le sentir, s’y confronter, s’y blesser, tout lâcher de soi afin de lui livrer son corps et ses forces vives. ‘L’âme’ suit.”